Traces d'utopies...
Projets déjà réalisés...
Parce que le temps trace à toutes allures...
Qu'il se fait remarquer en laissant des traces...
Des traces de souvenirs...
Sous lesquelles nous sentons revenir quelques brises d'utopies...
Du rêve à la réalité,
Des pieds sur terre, à la tête dans les étoiles,
Des projets, des projets, toujours et encore des projets,
Des rêves qui laissent de réelles traces...
Des traces d'utopies...
... irréalisables ?
... irréalisées ?
... ou déjà réalisées ?
Idane Trayag
Qu'il se fait remarquer en laissant des traces...
Des traces de souvenirs...
Sous lesquelles nous sentons revenir quelques brises d'utopies...
Du rêve à la réalité,
Des pieds sur terre, à la tête dans les étoiles,
Des projets, des projets, toujours et encore des projets,
Des rêves qui laissent de réelles traces...
Des traces d'utopies...
... irréalisables ?
... irréalisées ?
... ou déjà réalisées ?
Idane Trayag
mercredi 4 juillet 2012
vendredi 29 juin 2012
SOIREE BARS - VLV #01 – SHANTI - TANNERIES
Utopy’ART, une aventure sans fin…
parfois mangée sans faim, d’autres fois vomis de forces… un
parcours semé de joies et d’embuches… une association comme une
autre… avec ses différences… une expérience unique poussant nos
motivations à considérer les difficultés comme de simples
douleurs… de doux leurres… nous donnant plus envie encore, de
passer de douces heures de créations.
Associactive-ment parlant l’association
se structure, s’organise… apprend à partager son projets avec
celui d’autres associations.
Nous voilà en 2011-2012, après une
année calme vient la tempête d’une nouvelle organisation du
cabaret « Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles »
100% recréé… annonçant peut-être de nouvelles intempéries aux
périls des « Pieds sur terre de la tête dans les nuages »
et des « Pieds sur terre la tête dans le … ». Une
trilogie à venir ? … ou pas ?
Toujours est-il que les projets de
spectacles et scénarisations suivent bon court, dans l’espoir d’un
jour suivre les routes de campagnes et autres cités …
trainé d’un bus et d’un chapiteau… l’ambition n’est
qu’idée, elle n'est qu'idéal... mais elle est lancée… utopie ? … ou réel
rêve d’une compagnie professionnelle ?
PROJET GUID’ART & EVENEMENT GUID’AKT #01
L’année 2010 fut également
l’occasion pour l’arbuste qu’est Utopy’ART de développer une
nouvelle branche ; la Guid’ART Prod’Action.
L’ambition initiale d’Utopia
(directement déclaré en 2009 comme Utopy’ART) était de permettre
à des personnes gravissant autour d’un même milieu associatif des
arts et de la culture, de s’entraider pour respectivement se
professionnaliser dans nos domaines de compétences respectifs ;
la technique pour certains, le graphisme pour d’autres, ou encore
l’organisation évènementielle, la communication, la création de
artistique…
Depuis sa création Utopy’ART s’était
alors principalement dirigé vers la création de cabarets.
Des rencontres se font, des
Utopy’Artistes Anonymes s’en vont, certains arrivent, d’autres
reviennent… des rencontres, toujours des rencontres et encore…
les amis, la famille… ensemble depuis le départ.
Avec la création du projet Guïd’ART
l’objectif est donc de permettre à chacun de s’entre accompagner
dans cette démarche de professionnalisation ; aider les
musiciens à organiser leurs démarches, aider à la recherche de
dates, de régies aux techniciens, de contrats aux graphistes, ou
autres prestations de services pour les régisseurs évènementiels…
quoiqu’il arrive mutualiser et s’échanger les contacts,
Après vient l’organisation d’une
journée concert Guïd’AKT #01, avec les groupes de Grave de Jazz,
L’effet Kartell, Saï et les Jahspell Free People… qui ne
rencontrera malheureusement pas un succès foudroyant,
Une belle journée, mais le début de
quelques difficultés associatives pointes le bout de leur nez…
lorsque le nerf de la guerre est irrité, il faut voir large en
efforts et en motivations pour continuer de faire vivre un projet
collectif.
En 2010, la Guïd’ART à également
été prestataire de service de la régie générale de l’évènement
Air de Rue, organisée par la ville de Chenove (21). En ouvrant ainsi
le réseau des Utopy’Artistes Anonymes, ont alors proposés des
ateliers et performances graphs, initiations au parcours acrobatique
et à la capoeira, au hip hop… un évènement gratuit, familial,
pleins d’enfants… une semaine sous les coups de soleil et les
à-coups de fréquentations… une belle semaine… un beau projet.
Bien que difficilement rentable et
professionnalisant, nous déciderons finalement de concentrer à
nouveau nos efforts sur l’aventure des cabarets, pour ne pas nous
laisser déborder et disperser,
Le projet de la Guïd’ART aura donc
existé une année durant pour permettre, non pas à chacun d’être
devenus professionnels et rémunérés, mais ce fut un coup de pouce
pour certains d’entres nous… et quoiqu'il arrive une belle aventure,
CABARET « LES PIEDS SUR TERRE, LA TETE DANS LES ETOILES »
Un bonjour à vous,
Le spectacle du « Jour où les
artistes seront fous » fut belle expérience, mais le pari de
cette organisation reste un défi assez fou… l’écriture du
scénario qui en découle nécessite bien plus de temps pour être
mis en place, et être en mesure d’alléger l’organisation…
peut être le retour d’un « Jour où les artistes seront
fous » avant 2020… pour qu’un jour la fiction rattrape la
réalité ?
Toujours est-il que nous avons préféré
nous relancer, à hauteur d’un spectacle par an, sur l’aventure
d’une nouvelle création… pour peaufiner un spectacle susceptible
de pouvoir tourner… peut-être permettre à la compagnie de se
professionnaliser ? … ou certainement de simplement voyager
par ses rêves et passions…
Alors le 8 Décembre 2010 ; le
collectif Utopy’ART décide de repartir pour de nouvelles
aventures… des pieds sur terre, à la quête des étoiles…
Basé sur l’idée initiale du 1er
cabaret 1+1 = 3, avec une disposition similaire ; public au
centre, artistes à varier dans tous les sens, de haut en bas… et
de retour à la Ferronnerie de Dijon.
L’idée de départ s’annonçait
être un petit cabaret, mais ayant du mal à ne faire les choses
qu’à moitié, poussé par l’inspiration, celui-ci se transforma
vite en un scénario poussé, et la mise en scène et en lumière
d’un nouvel univers ; le monde des rêves… celui où l’on
construit les songes,
Très vite nous nous retrouverons alors
à jouer 4 soirs de représentations consécutives,
Durant lesquels on retrouve Marcel
Marin, le personnage principal dont on vie sa vie, des quelques
premiers pas de sa réalité quotidienne, jusqu’aux derniers
trébuchements de ses rêves oniriques… nous marchons doucement sur
le tapis étoilé de son sommeil pour tenter de ne pas écraser ses
rêves.
L’équipe d’Artistes Anonymes
traverse vents et marrées pour se transformer en de véritables
camarades onirique animant le sommeil de Marcel, en musique, en
couleur, par le flirte de quelques pas de cotés dansés, par l’odeur
d’un doute, la saveur d’une envie soudain…
…une balade onirique dans l’éternel
recommencement des jours et des nuits de Monsieur Marin… un homme
ordinaire, 64 ans, reflet de nombreuses réalités, un vieux monsieur
dont la jeunesse d’esprit est porteuse d’espoir… un personnage
auquel, finalement, on s’attachera peut-être… ou pas ?
Un éternel recommencement des jours et
des nuits pas tant éternel que cela… et dont on aimerais
finalement peut-être bien voir la suite… un jour de plus… pour
continuer à dénouer le fil de sa vie… une nuit de plus…
comprendre le nœud de l’intrigue… ou pas ?
Une bonne nuit à vous,
CABARET « LE JOUR OU LES ARTISTES SERONT FOUS »
Très rapidement se fera sentir l’envie
de recommencer.
Créer un nouveau spectacle.
Pour les plaisirs de fleureter à
nouveau avec ce doux parfum de magie inhabituelle…
Le partager…
Mais il n’est pas dit « facile »
de planter des graines d’originalités… il est dit « ficile »,
Sur les bas côtés d’une société
du travail efficace, productif et rapidement rentable, il y a très
peu de place pour l’expression de rêves artistiques qui sont
étouffés par l’asphyxie généralisée.
A l’origine, nous voulions créer
« Utopia » pour aider certains d’entres nous, artistes,
amateurs ou un peu moins, plieurs de câbles, ou un peu plus,
techniciens, intermittents, à pleins temps ou au chômage à temps
partiel… nous voulions nous entraider à participer à nos
professionnalisations respectives… s’épanouir dans nos passions
sans nuire à nos raisons de vouloir en vivre…
Ou en mourir…
... puisque si tu ne rends
pas ta bile à la tâche… alors il est difficile d’être
l’artiste de sa vie.
D’un art triste à un artiste, il n’y à
eut qu’un pas pour créer le collectif Utopy’ART et se lancer
pleinement dans les marrées des arts et spectacles.
Croire en notre utopie.
Du moins
artistique.
Ouvrir les yeux face aux mystères
infinis d’une vie qui tourne dans les boucles d’un grand huit,
sans vouloir se desserrer la ceinture pour repartir de 0.
Participer à ce que la démarche
artistique, et tout particulièrement de création ait sa place dans
une société qui l’étiquette de folies et autres excentricités
superflues.
C’est ainsi qu’est né, le 8
Décembre 2009, le spectacle « Le jour où les artistes seront
fous », avec la projection d’une visite guidée, en 2020,
lors de l’inauguration du premier « Centre Muséum
PsychARTrique » des Tanneries de Dijon.
Le lieu est un squatt
militant en soutien à de nombreuses causes sociales et politiques…
lieu de symbolique (et bien plus) de résistance réfléchie;
lieu à l’époque menacé d’être rasé pour construire un
hôpital… à présent, l’actualité s’oriente plus vers des
complexes immobiliers…
Et il fut complexe de mener à bout un
projet tel que « Le jour où les artistes seront fous »…
40 artistes réunis dans les facticités d’un hôpital
psychiatrique !
… de quoi rendre les spectateurs, et mêmes
artistes, organisateurs, techniciens et autres oiseaux de pas-sages
complètement fous avant l’heure !
… la visite guidées des psychiatries
artistiques de chacun… l’oppression d’une première visite
bondée de curieux… le public qui s’accumule devant la porte
d’entrée alors que rien n’est finie d’être prêt à
l’intérieur… la pression qui monte… le temps qui passe trop
vite… tellement vite qu’il ne permettra pas une seule et unique
répétition générale avec tout le monde avant le grand saut… utopie quand tu nous tiens... les
portes qui s’ouvrent… les visiteurs qui entrent… le fous sont
lâchés… semi-improvisation… les artistes s’expriment… dans
ce qui fût un grand saut en parachute sans parachute (mais chute,
cela il ne faut pas le dire,-)… et finalement tout le monde qui
passe une belle soirée… des spectateurs en mouvements de chambres
en chambres… des fous assis par terre, d’autres sur les genoux du
public… un directeur qui mène les hostilités alors qu’il semble
lui-même atteint par la folie de ses hôtes… certains peigne (de
la peinture), d’autres chantent, d’autres joue avec des scies, en
musique s’il vous plait... d’autres encore refont le monde avec
des si… et puis certains qui dansent… une ambiance oppressante
mais amenant chacun à être tout autant pressé de participer à
cette grande fête… ou une autre façon de donner à réfléchir
(pour ne pas dire con-vaincre) quand à la place du 8ème
Art, de la création, dans une système ne laissant pas sa place à
la récréation.
« Le jour où les artistes seront
fous »… s’il n’est pas déjà passé par là… repassera
par là…
… un spectacle militant, qui mit le
temps de voir le jour, comme une naissance…
… la naissance d’un collectif
d’artistes ; les Utopy’Artistes Anonymes.
Une page qui se tourne et c’est le
livre vendu en fin de spectacle qui fait comprendre aux spectateurs
les intrigues des mystères du 8… l’aventure n’est pas finie.
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