Parce que le temps trace à toutes allures...
Qu'il se fait remarquer en laissant des traces...

Des traces de souvenirs...

Sous lesquelles nous sentons revenir quelques brises d'utopies...

Du rêve à la réalité,
Des pieds sur terre, à la tête dans les étoiles,

Des projets, des projets, toujours et encore des projets,

Des rêves qui laissent de réelles traces...

Des traces d'utopies...
... irréalisables ?
... irréalisées ?
... ou déjà réalisées ?

Idane Trayag

vendredi 29 juin 2012

SOIREE BARS - VLV #01 – SHANTI - TANNERIES


Utopy’ART, une aventure sans fin… parfois mangée sans faim, d’autres fois vomis de forces… un parcours semé de joies et d’embuches… une association comme une autre… avec ses différences… une expérience unique poussant nos motivations à considérer les difficultés comme de simples douleurs… de doux leurres… nous donnant plus envie encore, de passer de douces heures de créations.

Associactive-ment parlant l’association se structure, s’organise… apprend à partager son projets avec celui d’autres associations.
Nous voilà en 2011-2012, après une année calme vient la tempête d’une nouvelle organisation du cabaret « Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles » 100% recréé… annonçant peut-être de nouvelles intempéries aux périls des « Pieds sur terre de la tête dans les nuages » et des « Pieds sur terre la tête dans le … ». Une trilogie à venir ? … ou pas ?
Toujours est-il que les projets de spectacles et scénarisations suivent bon court, dans l’espoir d’un jour suivre les routes de campagnes et autres cités … trainé d’un bus et d’un chapiteau… l’ambition n’est qu’idée, elle n'est qu'idéal... mais elle est lancée… utopie ? … ou réel rêve d’une compagnie professionnelle ?
























PROJET GUID’ART & EVENEMENT GUID’AKT #01


L’année 2010 fut également l’occasion pour l’arbuste qu’est Utopy’ART de développer une nouvelle branche ; la Guid’ART Prod’Action.
L’ambition initiale d’Utopia (directement déclaré en 2009 comme Utopy’ART) était de permettre à des personnes gravissant autour d’un même milieu associatif des arts et de la culture, de s’entraider pour respectivement se professionnaliser dans nos domaines de compétences respectifs ; la technique pour certains, le graphisme pour d’autres, ou encore l’organisation évènementielle, la communication, la création de artistique…
Depuis sa création Utopy’ART s’était alors principalement dirigé vers la création de cabarets.
Des rencontres se font, des Utopy’Artistes Anonymes s’en vont, certains arrivent, d’autres reviennent… des rencontres, toujours des rencontres et encore… les amis, la famille… ensemble depuis le départ.
Avec la création du projet Guïd’ART l’objectif est donc de permettre à chacun de s’entre accompagner dans cette démarche de professionnalisation ; aider les musiciens à organiser leurs démarches, aider à la recherche de dates, de régies aux techniciens, de contrats aux graphistes, ou autres prestations de services pour les régisseurs évènementiels… quoiqu’il arrive mutualiser et s’échanger les contacts,
Après vient l’organisation d’une journée concert Guïd’AKT #01, avec les groupes de Grave de Jazz, L’effet Kartell, Saï et les Jahspell Free People… qui ne rencontrera malheureusement pas un succès foudroyant,
Une belle journée, mais le début de quelques difficultés associatives pointes le bout de leur nez… lorsque le nerf de la guerre est irrité, il faut voir large en efforts et en motivations pour continuer de faire vivre un projet collectif.
En 2010, la Guïd’ART à également été prestataire de service de la régie générale de l’évènement Air de Rue, organisée par la ville de Chenove (21). En ouvrant ainsi le réseau des Utopy’Artistes Anonymes, ont alors proposés des ateliers et performances graphs, initiations au parcours acrobatique et à la capoeira, au hip hop… un évènement gratuit, familial, pleins d’enfants… une semaine sous les coups de soleil et les à-coups de fréquentations… une belle semaine… un beau projet.
Bien que difficilement rentable et professionnalisant, nous déciderons finalement de concentrer à nouveau nos efforts sur l’aventure des cabarets, pour ne pas nous laisser déborder et disperser,
Le projet de la Guïd’ART aura donc existé une année durant pour permettre, non pas à chacun d’être devenus professionnels et rémunérés, mais ce fut un coup de pouce pour certains d’entres nous… et quoiqu'il arrive une belle aventure,

La Guïd’ART est à présent endormie… peut être qu’elle se réveillera un nouveau jour ?













CABARET « LES PIEDS SUR TERRE, LA TETE DANS LES ETOILES »


Un bonjour à vous,

Le spectacle du « Jour où les artistes seront fous » fut belle expérience, mais le pari de cette organisation reste un défi assez fou… l’écriture du scénario qui en découle nécessite bien plus de temps pour être mis en place, et être en mesure d’alléger l’organisation… peut être le retour d’un « Jour où les artistes seront fous » avant 2020… pour qu’un jour la fiction rattrape la réalité ?

Toujours est-il que nous avons préféré nous relancer, à hauteur d’un spectacle par an, sur l’aventure d’une nouvelle création… pour peaufiner un spectacle susceptible de pouvoir tourner… peut-être permettre à la compagnie de se professionnaliser ? … ou certainement de simplement voyager par ses rêves et passions… 

Alors le 8 Décembre 2010 ; le collectif Utopy’ART décide de repartir pour de nouvelles aventures… des pieds sur terre, à la quête des étoiles… 

Basé sur l’idée initiale du 1er cabaret 1+1 = 3, avec une disposition similaire ; public au centre, artistes à varier dans tous les sens, de haut en bas… et de retour à la Ferronnerie de Dijon.

L’idée de départ s’annonçait être un petit cabaret, mais ayant du mal à ne faire les choses qu’à moitié, poussé par l’inspiration, celui-ci se transforma vite en un scénario poussé, et la mise en scène et en lumière d’un nouvel univers ; le monde des rêves… celui où l’on construit les songes, 

Très vite nous nous retrouverons alors à jouer 4 soirs de représentations consécutives,
Durant lesquels on retrouve Marcel Marin, le personnage principal dont on vie sa vie, des quelques premiers pas de sa réalité quotidienne, jusqu’aux derniers trébuchements de ses rêves oniriques… nous marchons doucement sur le tapis étoilé de son sommeil pour tenter de ne pas écraser ses rêves.
L’équipe d’Artistes Anonymes traverse vents et marrées pour se transformer en de véritables camarades onirique animant le sommeil de Marcel, en musique, en couleur, par le flirte de quelques pas de cotés dansés, par l’odeur d’un doute, la saveur d’une envie soudain… 

…une balade onirique dans l’éternel recommencement des jours et des nuits de Monsieur Marin… un homme ordinaire, 64 ans, reflet de nombreuses réalités, un vieux monsieur dont la jeunesse d’esprit est porteuse d’espoir… un personnage auquel, finalement, on s’attachera peut-être… ou pas ?
Un éternel recommencement des jours et des nuits pas tant éternel que cela… et dont on aimerais finalement peut-être bien voir la suite… un jour de plus… pour continuer à dénouer le fil de sa vie… une nuit de plus… comprendre le nœud de l’intrigue… ou pas ?

Une bonne nuit à vous,












CABARET « LE JOUR OU LES ARTISTES SERONT FOUS »


Très rapidement se fera sentir l’envie de recommencer. 
Créer un nouveau spectacle. 

Pour les plaisirs de fleureter à nouveau avec ce doux parfum de magie inhabituelle…
Le partager…

Mais il n’est pas dit « facile » de planter des graines d’originalités… il est dit « ficile »,
Sur les bas côtés d’une société du travail efficace, productif et rapidement rentable, il y a très peu de place pour l’expression de rêves artistiques qui sont étouffés par l’asphyxie généralisée. 

A l’origine, nous voulions créer « Utopia » pour aider certains d’entres nous, artistes, amateurs ou un peu moins, plieurs de câbles, ou un peu plus, techniciens, intermittents, à pleins temps ou au chômage à temps partiel… nous voulions nous entraider à participer à nos professionnalisations respectives… s’épanouir dans nos passions sans nuire à nos raisons de vouloir en vivre…
Ou en mourir… 
... puisque si tu ne rends pas ta bile à la tâche… alors il est difficile d’être l’artiste de sa vie. 
D’un art triste à un artiste, il n’y à eut qu’un pas pour créer le collectif Utopy’ART et se lancer pleinement dans les marrées des arts et spectacles.
Croire en notre utopie. 
Du moins artistique.

Ouvrir les yeux face aux mystères infinis d’une vie qui tourne dans les boucles d’un grand huit, sans vouloir se desserrer la ceinture pour repartir de 0. 
Participer à ce que la démarche artistique, et tout particulièrement de création ait sa place dans une société qui l’étiquette de folies et autres excentricités superflues.

C’est ainsi qu’est né, le 8 Décembre 2009, le spectacle « Le jour où les artistes seront fous », avec la projection d’une visite guidée, en 2020, lors de l’inauguration du premier « Centre Muséum PsychARTrique » des Tanneries de Dijon. 
Le lieu est un squatt militant en soutien à de nombreuses causes sociales et politiques… lieu de symbolique (et bien plus) de résistance réfléchie; lieu à l’époque menacé d’être rasé pour construire un hôpital… à présent, l’actualité s’oriente plus vers des complexes immobiliers…

Et il fut complexe de mener à bout un projet tel que « Le jour où les artistes seront fous »… 40 artistes réunis dans les facticités d’un hôpital psychiatrique ! 

… de quoi rendre les spectateurs, et mêmes artistes, organisateurs, techniciens et autres oiseaux de pas-sages complètement fous avant l’heure !

… la visite guidées des psychiatries artistiques de chacun… l’oppression d’une première visite bondée de curieux… le public qui s’accumule devant la porte d’entrée alors que rien n’est finie d’être prêt à l’intérieur… la pression qui monte… le temps qui passe trop vite… tellement vite qu’il ne permettra pas une seule et unique répétition générale avec tout le monde avant le grand saut… utopie quand tu nous tiens... les portes qui s’ouvrent… les visiteurs qui entrent… le fous sont lâchés… semi-improvisation… les artistes s’expriment… dans ce qui fût un grand saut en parachute sans parachute (mais chute, cela il ne faut pas le dire,-)… et finalement tout le monde qui passe une belle soirée… des spectateurs en mouvements de chambres en chambres… des fous assis par terre, d’autres sur les genoux du public… un directeur qui mène les hostilités alors qu’il semble lui-même atteint par la folie de ses hôtes… certains peigne (de la peinture), d’autres chantent, d’autres joue avec des scies, en musique s’il vous plait... d’autres encore refont le monde avec des si… et puis certains qui dansent… une ambiance oppressante mais amenant chacun à être tout autant pressé de participer à cette grande fête… ou une autre façon de donner à réfléchir (pour ne pas dire con-vaincre) quand à la place du 8ème Art, de la création, dans une système ne laissant pas sa place à la récréation.

« Le jour où les artistes seront fous »… s’il n’est pas déjà passé par là… repassera par là…

… un spectacle militant, qui mit le temps de voir le jour, comme une naissance…
… la naissance d’un collectif d’artistes ; les Utopy’Artistes Anonymes.

Une page qui se tourne et c’est le livre vendu en fin de spectacle qui fait comprendre aux spectateurs les intrigues des mystères du 8… l’aventure n’est pas finie.