Très rapidement se fera sentir l’envie
de recommencer.
Créer un nouveau spectacle.
Pour les plaisirs de fleureter à
nouveau avec ce doux parfum de magie inhabituelle…
Le partager…
Mais il n’est pas dit « facile »
de planter des graines d’originalités… il est dit « ficile »,
Sur les bas côtés d’une société
du travail efficace, productif et rapidement rentable, il y a très
peu de place pour l’expression de rêves artistiques qui sont
étouffés par l’asphyxie généralisée.
A l’origine, nous voulions créer
« Utopia » pour aider certains d’entres nous, artistes,
amateurs ou un peu moins, plieurs de câbles, ou un peu plus,
techniciens, intermittents, à pleins temps ou au chômage à temps
partiel… nous voulions nous entraider à participer à nos
professionnalisations respectives… s’épanouir dans nos passions
sans nuire à nos raisons de vouloir en vivre…
Ou en mourir…
... puisque si tu ne rends
pas ta bile à la tâche… alors il est difficile d’être
l’artiste de sa vie.
D’un art triste à un artiste, il n’y à
eut qu’un pas pour créer le collectif Utopy’ART et se lancer
pleinement dans les marrées des arts et spectacles.
Croire en notre utopie.
Du moins
artistique.
Ouvrir les yeux face aux mystères
infinis d’une vie qui tourne dans les boucles d’un grand huit,
sans vouloir se desserrer la ceinture pour repartir de 0.
Participer à ce que la démarche
artistique, et tout particulièrement de création ait sa place dans
une société qui l’étiquette de folies et autres excentricités
superflues.
C’est ainsi qu’est né, le 8
Décembre 2009, le spectacle « Le jour où les artistes seront
fous », avec la projection d’une visite guidée, en 2020,
lors de l’inauguration du premier « Centre Muséum
PsychARTrique » des Tanneries de Dijon.
Le lieu est un squatt
militant en soutien à de nombreuses causes sociales et politiques…
lieu de symbolique (et bien plus) de résistance réfléchie;
lieu à l’époque menacé d’être rasé pour construire un
hôpital… à présent, l’actualité s’oriente plus vers des
complexes immobiliers…
Et il fut complexe de mener à bout un
projet tel que « Le jour où les artistes seront fous »…
40 artistes réunis dans les facticités d’un hôpital
psychiatrique !
… de quoi rendre les spectateurs, et mêmes
artistes, organisateurs, techniciens et autres oiseaux de pas-sages
complètement fous avant l’heure !
… la visite guidées des psychiatries
artistiques de chacun… l’oppression d’une première visite
bondée de curieux… le public qui s’accumule devant la porte
d’entrée alors que rien n’est finie d’être prêt à
l’intérieur… la pression qui monte… le temps qui passe trop
vite… tellement vite qu’il ne permettra pas une seule et unique
répétition générale avec tout le monde avant le grand saut… utopie quand tu nous tiens... les
portes qui s’ouvrent… les visiteurs qui entrent… le fous sont
lâchés… semi-improvisation… les artistes s’expriment… dans
ce qui fût un grand saut en parachute sans parachute (mais chute,
cela il ne faut pas le dire,-)… et finalement tout le monde qui
passe une belle soirée… des spectateurs en mouvements de chambres
en chambres… des fous assis par terre, d’autres sur les genoux du
public… un directeur qui mène les hostilités alors qu’il semble
lui-même atteint par la folie de ses hôtes… certains peigne (de
la peinture), d’autres chantent, d’autres joue avec des scies, en
musique s’il vous plait... d’autres encore refont le monde avec
des si… et puis certains qui dansent… une ambiance oppressante
mais amenant chacun à être tout autant pressé de participer à
cette grande fête… ou une autre façon de donner à réfléchir
(pour ne pas dire con-vaincre) quand à la place du 8ème
Art, de la création, dans une système ne laissant pas sa place à
la récréation.
« Le jour où les artistes seront
fous »… s’il n’est pas déjà passé par là… repassera
par là…
… un spectacle militant, qui mit le
temps de voir le jour, comme une naissance…
… la naissance d’un collectif
d’artistes ; les Utopy’Artistes Anonymes.
Une page qui se tourne et c’est le
livre vendu en fin de spectacle qui fait comprendre aux spectateurs
les intrigues des mystères du 8… l’aventure n’est pas finie.
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