Parce que le temps trace à toutes allures...
Qu'il se fait remarquer en laissant des traces...

Des traces de souvenirs...

Sous lesquelles nous sentons revenir quelques brises d'utopies...

Du rêve à la réalité,
Des pieds sur terre, à la tête dans les étoiles,

Des projets, des projets, toujours et encore des projets,

Des rêves qui laissent de réelles traces...

Des traces d'utopies...
... irréalisables ?
... irréalisées ?
... ou déjà réalisées ?

Idane Trayag

vendredi 29 juin 2012

CABARET « LE JOUR OU LES ARTISTES SERONT FOUS »


Très rapidement se fera sentir l’envie de recommencer. 
Créer un nouveau spectacle. 

Pour les plaisirs de fleureter à nouveau avec ce doux parfum de magie inhabituelle…
Le partager…

Mais il n’est pas dit « facile » de planter des graines d’originalités… il est dit « ficile »,
Sur les bas côtés d’une société du travail efficace, productif et rapidement rentable, il y a très peu de place pour l’expression de rêves artistiques qui sont étouffés par l’asphyxie généralisée. 

A l’origine, nous voulions créer « Utopia » pour aider certains d’entres nous, artistes, amateurs ou un peu moins, plieurs de câbles, ou un peu plus, techniciens, intermittents, à pleins temps ou au chômage à temps partiel… nous voulions nous entraider à participer à nos professionnalisations respectives… s’épanouir dans nos passions sans nuire à nos raisons de vouloir en vivre…
Ou en mourir… 
... puisque si tu ne rends pas ta bile à la tâche… alors il est difficile d’être l’artiste de sa vie. 
D’un art triste à un artiste, il n’y à eut qu’un pas pour créer le collectif Utopy’ART et se lancer pleinement dans les marrées des arts et spectacles.
Croire en notre utopie. 
Du moins artistique.

Ouvrir les yeux face aux mystères infinis d’une vie qui tourne dans les boucles d’un grand huit, sans vouloir se desserrer la ceinture pour repartir de 0. 
Participer à ce que la démarche artistique, et tout particulièrement de création ait sa place dans une société qui l’étiquette de folies et autres excentricités superflues.

C’est ainsi qu’est né, le 8 Décembre 2009, le spectacle « Le jour où les artistes seront fous », avec la projection d’une visite guidée, en 2020, lors de l’inauguration du premier « Centre Muséum PsychARTrique » des Tanneries de Dijon. 
Le lieu est un squatt militant en soutien à de nombreuses causes sociales et politiques… lieu de symbolique (et bien plus) de résistance réfléchie; lieu à l’époque menacé d’être rasé pour construire un hôpital… à présent, l’actualité s’oriente plus vers des complexes immobiliers…

Et il fut complexe de mener à bout un projet tel que « Le jour où les artistes seront fous »… 40 artistes réunis dans les facticités d’un hôpital psychiatrique ! 

… de quoi rendre les spectateurs, et mêmes artistes, organisateurs, techniciens et autres oiseaux de pas-sages complètement fous avant l’heure !

… la visite guidées des psychiatries artistiques de chacun… l’oppression d’une première visite bondée de curieux… le public qui s’accumule devant la porte d’entrée alors que rien n’est finie d’être prêt à l’intérieur… la pression qui monte… le temps qui passe trop vite… tellement vite qu’il ne permettra pas une seule et unique répétition générale avec tout le monde avant le grand saut… utopie quand tu nous tiens... les portes qui s’ouvrent… les visiteurs qui entrent… le fous sont lâchés… semi-improvisation… les artistes s’expriment… dans ce qui fût un grand saut en parachute sans parachute (mais chute, cela il ne faut pas le dire,-)… et finalement tout le monde qui passe une belle soirée… des spectateurs en mouvements de chambres en chambres… des fous assis par terre, d’autres sur les genoux du public… un directeur qui mène les hostilités alors qu’il semble lui-même atteint par la folie de ses hôtes… certains peigne (de la peinture), d’autres chantent, d’autres joue avec des scies, en musique s’il vous plait... d’autres encore refont le monde avec des si… et puis certains qui dansent… une ambiance oppressante mais amenant chacun à être tout autant pressé de participer à cette grande fête… ou une autre façon de donner à réfléchir (pour ne pas dire con-vaincre) quand à la place du 8ème Art, de la création, dans une système ne laissant pas sa place à la récréation.

« Le jour où les artistes seront fous »… s’il n’est pas déjà passé par là… repassera par là…

… un spectacle militant, qui mit le temps de voir le jour, comme une naissance…
… la naissance d’un collectif d’artistes ; les Utopy’Artistes Anonymes.

Une page qui se tourne et c’est le livre vendu en fin de spectacle qui fait comprendre aux spectateurs les intrigues des mystères du 8… l’aventure n’est pas finie.














































































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